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Olivier CHEVILLON alias Laurent BOUDIN est né en 1967 en France, à Nantes.
Après avoir appris à compter en dénombrant les petits pois dans les boîtes de conserves avec sa mamie puis en jouant au 421 au bar avec son papa, après avoir appris à se battre dans les cours d’école d’une cité encore synonyme de mixité et de progrès social, à Nantes, il échoue en 1982 dans un lycée pourri d’un bled à la noix dans le vignoble Bas Breton, où ses parents déménagent. Il y stagne deux ans dans un état quasi catatonique. Le seul intérêt pour la vie étant la mobylette sous la pluie et le magnéto-cassette portable.
1984 trois ans après l’arrivée de François Mitterand au pouvoir, qui autorise enfin la création d’un Lycée Expérimental à St Nazaire (« dirigé » par Gaby Cohn Bendit) et dont les deux mamelles sont « Autogestion et Libre Fréquentation », il apprend à vivre avec ses concitoyens. Il rencontre tout un tas de gens « marginaux et en échec scolaire » avec qui il comprend vite -entre autres- qu’avoir son BAC ne lui servira à rien, mais que suivre assidument les cours de théâtre, faire de la musique, de la radio libre, de la vidéo et des fanzines, c’est son truc.
1986 suite donc à un BAC non passé, il postule comme candidat libre au Diplôme Universitaire de Théâtre d’Aix en Provence, où il participera activement à tous les ateliers pratiques possibles et aussi à la rénovation de l’Amphi B, maintenant connu sous le nom d’Amphithéâtre Antoine Vitez.
Il crée sa première compagnie : Datif Claquos, avec qui il reprendra en exclusivité au festival d’Avignon In Temporairement épuisé, première pièce de Hubert Colas.
Il co-forme un groupe de rock agricole : Rutaki dans lequel il joue de la basse et du chant.
1989 un niveau licence en poche, il signe son premier contrat professionnel, à Marseille, pour le bi-centenaire de la Révolution française avec Accoules Sax (fanfare de 12 saxophones).
Il travaille avec Générik Vapeur, en tant que modeste employé, aux balbutiements du théâtre de rue.
1991 il co-crée la compagnie Les Roturiers de Passage qui travaillera essentiellement autour de Cyril Tourneur (un Jacobéen, donc anglais du début 17è) et de sa Tragédie du vengeur pendant trois ans (beaucoup de matière…). Cette même année, ils ouvriront la Friche de la Belle de Mai avec Sophie Contet. Deux ans plus tard, complètement amiantés, ils seront remerciés, étant trop assimilés à des « rats de friches ».
1992 il crée avec Éva Doumbia et Les Roturiers de Passage Histoires de nique au 19è siècle, comédie amalgame de textes érotico-pornographiques du 19ème siècle qu’ils joueront essentiellement dans les bars, les festivals, boites de nuit à partir de minuit, la plupart du temps devant des gens souls et très excités… Et même Avignon Off (où ils gagnent 101 FF chacun sur les 3 semaines), Spectacle qui a tourné une centaine de fois.
1993 Il travaille avec Hubert Colas sur Nomades et avec le Badaboum théâtre sur plusieurs pièces de théâtre pour enfant.
Il participe à la Biennale d’Art de Groupe de Marseille aux anciens abattoirs avec le collectif « Tout à 4000 Francs ». Et c’est difficile de faire comprendre au milieu du théâtre de rue que d’organiser un terrain vague sans que ça se voit, c’est déjouer l’art visuel. Il apprendra plus tard que ça s’appelle du Land Art. Enfin, une de ses branches…
1994 Il se casse le nez sur une adaptation du premier roman de Robert Pinget pour le théâtre : Mahu ou le matériau avec Les Roturiers de passage, l’auteur refusant les droits au dernier moment…
Il continue la musique avec un duo expérimentalo-trompette-violon avec qui il co-crée la musique originale de Le Matériau Fleisser d’après Marie Louise Fleisser, compagne de Brecht, mis en scène par Danielle Bré au 3bisf, hôpital psychiatrique d’Aix en Provence.
Il joue dans Ste Jeanne des abattoirs de Brecht, le rôle de Pierpon (le méchant boucher au coeur tendre) mis en scène par Éva Doumbia (Cie La part du pauvre).
Il entre au conservatoire de Marseille en classe d’électro acoustique.
Fin 1994 il crée le groupe rock folk punk –Attendez– qui tourne jusqu’en 2000 (1ères parties des Têtes Raides, la Ruda Salska, Mathmata, la Rue Kétanou, Parabellum, Arthur H, Marcel et son orchestre, Jim Murpple Mémorial, Anaïs…). Pendant trois ans, il ne fera que ça et du théâtre pour enfant avec le Badaboum théâtre (avec qui il collaborera comme ouvrier du théâtre quasi deux décennies).
De 1998 à 2002 il travaille régulièrement avec la compagnie Mises en Scène pour les Chorégies d’Orange Carmen, Lucia de Lamermoor, Aïda, Otello, la Traviatta.
En 1998 quand la France gagne la coupe du monde de football, il écrit et compose la comédie musicale Fanfan la tulipe, histoire cruelle qui se termine mal, comme dans le texte original. Ce brave Fanfan finit manchot, cul de jatte, borgne, à faire la manche devant les Invalides… L’adaptation cinéma de Christian Jacque (prix de la mise en scène à Cannes 1952) avec Gérard Philipe n’étant vraiment qu’une adaptation très édulcorée. Spectacle joué avec le groupe Attendez sur la scène du Dôme, à Marseille. (Le Dôme, c’est comme un Zénith dans les autres villes, mais à Marseille on n’est pas pareil).
En 2000, après le split de –Attendez-, il se lance comme chanteur en trio de guitares sèches avec David Lafore et Vincent Beillet sous le pseudo de Laurent Boudin. Il sort un album 13 Titres Pleurpleu produit par Le Sous Marin de Vitrolles.
En 2002 il joue dans On ne badine pas avec l’amour de Musset, mis en scène par Éva Doumbia (Cie La part du pauvre) le rôle de Perdican, qui tournera entre autres dans les Alliances françaises de toute l’Afrique francophone.
2004 David Lafore monte à la capitale pour devenir vedette, Laurent Boudin reste à Marseille et monte un duo guitare/harpe celtique avec Solenn Risset. Il joue aussi avec Nicolas Dick, guitariste chanteur de Kill the trill.
Enfin, après des années d’attente, il écrit autre chose que des chansons et pisse vraiment de la ligne avec le roman Je vois un loup.
Il retrouve Éva Doumbia pour jouer dans J’aime ce Pays de Peter Turini au Théâtre du Rond Point à Paris.
De 2005 à 2011 Il co-crée et se consacre essentiellement à la compagnie En Rang d’Oignons avec qui il co-écrit tous les spectacles. À la Mounette, Je vois un loup (adaptation en salle, en rue, en cours de tennis de son roman éponyme), Ai je bien vu le méchant. ?. Pierre et le loup.
Il continue le théâtre pour enfant avec le Badaboum Théâtre et quand il fait les comptes en 2006, il se rend compte qu’il y a joué plus de 2000 représentations en 12 ans… Et aussi fait plusieurs musiques originales pour les spectacles Popeye I et II, Blanche neige, Gyptis et Protis, Fanfan la tulipe
2008 il joue dans les rues le spectacle Le Promeneur de piano avec la compagnie La Rumeur. Il tourne dans plusieurs téléfilms où il joue les quatrièmes couteaux.
2009 toujours en création avec les Rangs d’oignons.
Il écrit un deuxième roman Escrever ou ce doit être ça le brouillard.
2010 Il rejoint le groupe de rock instrumental Babycart dans lequel il joue du synthé.
Il joue avec le théâtre 27 dans Fodlo d’après un texte de Jean Dubuffet.
2011 Il aménage à Bruxelles. Il co-crée une nouvelle compagnie, Tubes à Essais et joue dans Jane Calamity Jane, au Vrac, début d’un travail autour de… Calamity Jane.
Préparation d’un second album, sous le nom de Laurent boudin.
Il joue dans Les liaisons dangereuses sur terrain multi sports le rôle de Valmont. Une production En Rang D’Oignons Compagnie.
Workshop autour de Escrever avec l’électroacousticienne Karine Dumont, avec qui il a travaillé à Marseille quelques années auparavant au GMEM autour de Henri Michaux.
2012 Il crée le groupe de coldrock en français Laurent Boudin et Les Crystalove.
Sortie de Trompette, second album sous le nom de Laurent boudin.
Il joue dans Les liaisons dangereuses, pour la dernière fois avec En Rang D’Oignons Compagnie, le concept de création collective étant ruiné… Et l’amitié aussi.
Il joue dans Rose is a rose is a rose pièce radiophonique réalisée par J.M.Zahnd pour France Culture.
Il participe en Slovaquie à un workshop avec Petr Vrba sur l’improvisation musicale.
Il fait un stage long (350 heures) de Musique Assistée par Ordinateur avec Bertrand Maillot Logic Pro, Ableton Live qui le réconcilie avec l’électroacoustique – si jamais il avait été fâché… Et qui lui ouvre les portes d’une pratique solo comme si on était à plusieurs…
2013 Premiers concerts de Laurent Boudin et les Crystalove et sortie du EP 5 titres Danse vodaz.
Joue dans Pierre et le loup et Quichotte (927ème représentation !) au Badaboum Théâtre.
Diffusion d’un poème électroacoustique On n’y voit rien sur France Culture pour les 50 ans de la chaîne.
2014 Il obtient la bourse du Fond d’Aide à la Création Radiophonique avec Gertrude, c’est ton Vrai nom ? , fiction radiophonique concomitante à une pièce musicale.
Il fait l’acteur de complément dans Rigoletto de Verdi mis en scène par Robert Carsen au théâtre de La Monnaie, Bruxelles.
Il crée avec Phabrice Petitdemange un groupe électro viock HANS dans lequel ils chantent tous deux en français. Ils tournent en Belgique, France, Allemagne et Suisse.
En 2015 Il co écrit avec Émeline Dufoulon la musique des Orties bruyantes, spectacle « punk » s’il en est, qui fera les clôtures de saisons de la Balsamine à Bruxelles et de L’Ancre à Charleroi. Après moi le déluge (Louis XV).
Il retrouve son vélo de marque Peugeot qu’il croyait perdu. Ayant acheté un Supéria de fabrication belge à la place, il en a deux, maintenant. Un gris et un rouge.
En 2016, il revoit la conception de son CV :
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comédien dans Volcan, une histoire du clitoris au Théâtre de Poche, Bruxelles
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réalisation de la fiction radio Gertrude, c’est ton vrai nom ? soutenu par le Fond d’Aide à la Création Radiophonique, fédération Wallonie Bruxelles
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comédien et musicien dans Histoire ludique et détaillée du clitoris à Tour et taxi, Bruxelles
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début d’un travail de création d’un répertoire d’adaptations en français de chansons de Carlos Gardel, le pape du tango argentin (1890/1935)
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élève à l’académie Arthur de Greef en classe de solfège créatif, Saint Gilles
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stage long La Coquille aux Ateliers de Création Sonore et Radiophonique, Bruxelles
En 2017 il a 50 ans et c’est la première fois qu’il fête son anniversaire depuis ses 13 ans où il avait eu une montre, même pas à quartz. Le spectacle musical « punk » Orties Bruyantes est acheté par le Festival Musique Action, Scène Nationale de Vandoeuvre lès Nancy, France. Drôle d’ambiance après la mort de Dominique, créateur de ce festival. Et les photographes (de plateau, pour ce coup) toujours aussi insupportables – dont on entend le déclic mitraillette uniquement quand les filles se mettent à poil…
Il retrouve sa camarade de jeu de Laurent Boudin et les Crystalove (qui a splité en 2015) pour jouer de la guitare électrique sur les compos et paroles de Émeline Dufoulon (sa camarade, donc). Le groupe s’appelle John Beauregard. Bon. Référence au beau film Mon nom est Personne de Sergio Léonne.
On lui pique son Supéria rouge !
Il rencontre Michel Berger au Daringman à Bruxelles, qui vient de perdre son meilleur ami et est très triste. Ils se revoient et lui vient l’idée de faire un documentaire radio sur ce monsieur.
En 2018 il réalise avec celui qui est devenu son comparse radiophonique, Christophe Rault, le documentaire radio Le demi grand coeur de Michel Berger, soutenu par le Fond d’Aide à la Création Radiophonique, fédération Wallonie Bruxelles et les acsr. Et ils partent le présenter à Montréal ! Première traversée de l’océan Atlantique -et pas la dernière, espère t’il.
Il tourne six clips vidéos au jardin botanique de Meise pour le projet En cendres balivernes par Laurent Boudin avec un vieux pote avec qui il se fâche. Et c’est la dernière fois, la dernière fois se dit il, amer, que je travaille avec un ami. Il continue à réaliser des clips de vacances en voyageant en France avec sa nouvelle guitare, une Framus de 1958 achetée à un commissaire de police de Schaerbeek. Et le site de Laurent Boudin est mis en place, parce que ça fait deux ans qu’il travaille beaucoup à ses adaptations de tangos argentins des années 1920/30 et qu’il se sent prêt à les jouer.
Parution d’une reprise de Lifestolz par Laurent Boudin sur le site de La Souterraine dans l’album 13 Métareprises.
En décembre, période toujours un peu dépressive, il écrit Super Vachement Vite, une comédie-fiction radio sur l’effondrement global.
2019 il est engagé par l’opéra La Monnaie de Bruxelles comme acteur de complément sur Frankenstein, mis en scène par Alex Ollé (La Fura Dels Baus) sur une musique de Mark Grey.
Il travaille avec Christophe Rault sur la réécriture et le montage de Super vachement vite.
2020 Merci bonsoir. La guitare est son radeau.
2021 il écrit Bidula, au service de sa Majesté, fiction pour la radio qui a reçu le le soutien du Fond d’Aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Sortie de Super vachement vite sur les ondes et en podcast. Sélectionné aux festivals Nova Roumanie, Prix Europa Berlin
Une compilation 91-19 de ses morceaux enregistrés sort sur le « label » francophone La Souterraine.
Suite à une tendinite à l’index gauche en 2018, il a revu tout son jeu de guitare pour jouer en accords ouverts et non plus en barré. Ce qui a une influence énormément positive sur le répertoire de chansons tangos argentin.e.s qu’il continue d’adapter en français.
2022 et en parlant de ce répertoire qui commence à s’étoffer sérieusement, il découvre la guitare classique, lui qui a toujours joué de la folk. Il craque sur une guitare flamenca Antonio Picado chez Hill’s Music à Bruxelles (super magasin et tenancier) qu’il est prêt à aller chercher en Espagne, parce que trop chère. Il la trouve finalement d’occase à Watermael Boitsfort, à 6km de chez lui. Il la ramène sur son Peugeot gris. Il met au rencard la Framus de 1958 achetée au comissaire de Schaerbeek, une petite larme à l’oeil.
2023 Guitare guitare… Sortie de la fiction radio Bidula au service de Sa Majesté sur les ondes et en podcast. Écrit sa quatrième fiction radiophonique Astrid et le triangle des Bermudes.